Entre vacances et covid, cette chronique sera plutôt brève. Il y a pourtant des choses à dire, car, justement, l’actualité met en lumière un phénomène majeur de notre temps : la défiance envers les scientifiques, quels qu’ils soient, en même temps que - mouvement contradictoire, en fait complémentaire - l’acharnement de nombreux charlatans à se faire passer pour des scientifiques... .
Sur le covid, d’abord, avec la controverse sur les vaccins. Mais celle-ci n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’énergie et l’agriculture sont dans le collimateur des « écolos » (à ne pas confondre avec les scientifiques qui s’occupent d’étudier les populations végétales et animales), en dépit du discours optimiste de François Bayrou, qui tente de reprendre le dialogue avec les agriculteurs depuis son nouveau poste de commissaire au Plan. Nous terminerons ce chapitre évoquant un texte un peu ardu mais éclairant de la Fondation pour l’innovation politique.
Nous retrouverons encore les mêmes problèmes s’agissant de l’énergie et de l’économie générale. Nous terminerons par l’évocation de deux sujets : l’un déjà beaucoup discuté dans les travaux de Contrat Social : les retraites, l’autre qui a semble-t-il été assez négligé : l’immigration...
La controverse sur les vaccins
Elle a dû surprendre pas mal de gens dans les allées du pouvoir : la vaccination est tellement entrée dans les mœurs, tellement pratiquée, tellement privée d’inconvénients majeurs qu’il semblait ahurissant qu’une minorité significative s’y oppose par principe, alors que tant de gens s’imposent de porter un masque qui n’est pas sans inconvénients quotidiens (cependant que, bien sûr, des dispenses de vaccination médicalement fondées sont toujours possibles).
Le phénomène, en réalité, traduit une profonde défiance vis à vis des hiérarchies de toutes sortes (et pas seulement contre les « politiques »), défiance qui va beaucoup plus loin que les vaccins. A la suite du sociologue américain Francis Fukuyama, Frédéric Mas, dans Contrepoint, (Méfiance) attribue la chose à l’exagération de la présence de l’*Etat, la confiance étant engendrée par le libéralisme économique .... Nous lui laisserons la responsabilité d’un pareil optimisme. Mais il est sûr que cette bronca contre les vaccins et le pass sanitaire reflète une mutation beaucoup plus profonde de la Société... On évoquera plus bas la même méfiance dans les questions sur l’agriculture et l’énergie, ainsi que, plus profondément et plus gravement, en ce qui concerne la Science en général.
Agriculture,Covid et opinion publique
A l’étonnement de la plupart des gens - mais pas des connaisseurs du secteur - l’agriculture a assez peu souffert du Covid (moins que des pluies du printemps tardif 2021 !). Cela tient au fait que, dans les pays développés, les machines font l’essentiel du travail, que leurs conducteurs, seuls sur leur siège, ne sont pas affectés par les confinements, et que, dans ces conditions, les récoltes sont « normales ».
En revanche, et tout à fait indépendamment du Covid, les agriculteurs, autrefois bien vus, font maintenant l’objet d’un « agri-bashing » parfois violent, et en tout cas, décourageant. Un extrait de Contrepoint (Agriculteurs, hauts risques, faibles revenus...) montre l’ampleur du problème : la moindre décision sur les techniques de production est surveillée par des censeurs jaloux, et doit faire l’objet de multiples déclarations sur Internet, cependant que, depuis les récentes réformes de la Politique Agricole Commune, la volatilité des prix des marchés internationaux rend leurs revenus éminemment aléatoires. Cela permet de comprendre pourquoi, alors que, dans l’ensemble de la population française, le taux de suicide annuel est de 23 pour 100 000 habitants, il passe à 34 pour les agriculteurs. Or de purs fantasmes sont bien souvent à l’origine de ces contraintes arbitraires (Voir l’extrait de André Heitz, dans Contrepoint, Pesticides et effets sur la santé...)
François Bayrou, nouveau commissaire au Plan, s’est assez courageusement efforcé de remonter la pente (Le Monde - Les remèdes chocs de Bayrou...). Hélas, le texte en question contient beaucoup d’erreurs, qui en diminuent considérablement la portée :
- « l’exode rural est une catastrophe » : non, c’est normal : si l’on peut nourrir tout le, monde avec 2% des actifs, libérant les autres pour d’autres activités utiles (conduire des autobus plus fréquents, par exemple...), pourquoi s’en priver ?
- « L’agriculture est un puits de carbone » : Hélas non, ou, en tout cas, cela se discute : Certes, les « surfaces vertes » absorbent du CO2, le carbone de l’air absorbé par les plantes se retrouvant dans la matière organique des sols. Mais d’un autre côté, les vaches, ou même les daims des forêts, en ruminant, émettent une grande quantité de méthane, qui est un gaz à effet de serre. Les engrais azotés se décomposent en NO2, un gaz lui aussi assez dangereux... etc... . La question de savoir si le solde est positif ou négatif, en réalité, reste ouverte.
-Enfin, l’idée suivant laquelle on résoudra presque tous les problèmes si l’on peut assurer une concurrence saine entre les producteurs ne semble pas non plus très sérieuse, du fait que les marchés libres, en agriculture, sont extrêmement fluctuants, ce qui ne peut que décourager les investissement, et retarder les gains de productivité. On peut donc craindre que la nouvelle politique agricole qui sera le fruit de ces réflexions ne soit guère plus pertinente que l’ancienne…
Un dernier extrait en matière agricole : La revue Agriculture et environnement publie un article de Pierre Henriet ( député du Poitou : Les seules positions acceptables se basent sur des données scientifiques...), à propos des usages de l’eau et de celui des pesticides. Il se plaint de la sottise des jeunes gens qui s’opposent aux « retenues collinaires », petits barrages qui en hivers, stockent un peu d’eau que l’on peut réutiliser l’été. Dans la foulée, il se dresse contre l’interdiction du glyphosate, un herbicide sans danger avéré. « Seule la Science peut décider » dit-il avec optimisme. Nous verrons plus bas tout ce qu’implique une telle assertion. Il n’en demeure pas moins que la « guerre de l’eau » est une absurdité totale, les retenues impliquées dans cette affaire ne pouvant avoir que des effets bénéfiques pour l’environnement, cependant que se priver du glyphosate (qui n’a jamais tué personne !) devrait impliquer le rétablissement de l’esclavage pour désherber « à la main » ...
Les hésitations de la politique énergétique
Ici encore, les rapports entre la science, la pseudo science et la politique sont au rendez-vous.
-Un extrait de Marianne (Fermeture de Fessenheim : un échec...)commente, vent debout, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Celle-ci ne s’imposait nullement, et ne semble avoir été décidée que pour satisfaire les « verts » allemands, alors même que l’Allemagne reste l’un des pays européens les plus émetteurs de gaz à effet de serre, justement à cause de sa phobie anti énergie nucléaire... Comme le dit un extrait de L’Opinion du 29 juillet (Nucléaire, la panne stratégique), faute de recherches dans ce domaine, l’originalité de la France est en train de s’évanouir. Demain, ce seront les Chinois qui construiront les centrales nucléaires de notre pays...
-Les éoliennes sont exonérées de toute émission de gaz à effet de serre. Mais ce n’est que très partiellement vrai : il faut des années à une éolienne pour « rembourser » les gaz à effet de serre émis par la fabrication du béton et de l’aluminium nécessaires à son implémentation...
-Les centrales nucléaires sont dangereuses : mais, au cours des deux ou trois grands accidents médiatiques du dernier siècle, elles ont tué bien moins de gens que les mines de charbon...
Il ne s’agit là que de petits exemples...
Les attaques contre la « technoscience »
Comme le montre Eddy Fougier dans un extrait de Fondapole (un think tank dédié à l’innovation politique : Contester les technosciences : leurs raisons), ces exemples, d’un autre côté, sont tous en rapport avec le « principe de précaution » souvent invoqué par les contestataires non seulement dans les cas évoqués plus haut, mais plus généralement dans tout ce qui concerne la « technoscience » - les applications dans la vie courante des découvertes scientifiques récentes.
Ainsi, un tribunal de grande instance se fonde sur ce principe pour condamner Bouygues Télécom à verser 7000€de dommage et intérêt ainsi qu’à démonter son antenne de télécommunication de Tassin la demi-lune au motif de la « crainte légitime » des plaignants que ne puisse être garantie l’absence de risque sanitaire lié à cet appareil...
Le principe de précaution (d’abord appliqué à l’environnement, puis à la santé humaine) stipule que « en l’absence de certitude » sur les effets néfastes possibles d’une innovation, les autorités doivent prendre toutes les mesures possibles - y compris renoncer, ce qui est le plus facile - pour en limiter et réparer les dégâts. C’est du bon sens ! Mais peut-on prouver qu’une antenne de télévision n’entraîne aucun risque sanitaire ?
La difficulté vient de ce que « la science » est logiquement incapable de certifier qu’un effet néfaste est « impossible ». On peut faire la preuve qu’un objet existe, on ne peut prouver qu’il n’existe pas... Aussi bien, le doute, et l’insatisfaction vis à vis de l’état actuel des connaissances est- il à la base de toute la méthode scientifique. On n’aurait aucun vaccin si Pasteur ne s’était pas interrogé sur la théorie de « la génération spontanée des animalcules ». Il y aura donc toujours un doute sur l’innocuité de toute innovation, quelle qu’elle soit. Cela doit il conduire à la paralysie totale ?
Les tailleurs de silex, nos ancêtres, risquaient sans doute de mourir de silicose... Mais nous ne serions pas là s’ils n’avaient pas pris ce risque - d’ailleurs, sans le savoir ! Et sans remonter aussi loin, il est certain que le risque de se faire renverser par une voiture en traversant la rue est bien plus grand que celui d’être victime d’un accident nucléaire. Mais c’est moi qui prends la décision de traverser la rue, tandis que je subis passivement le risque de la centrale nucléaire. Tout le problème est là, et il interroge nos convictions démocratiques...
Les politiques économiques
On traitera ici de trois extraits d’articles récents, l’un concernant la crainte de l’inflation qui serait la conséquence des libéralités des états à la suite de la crise du Covid, le second, sur le « pacte vert » à, l’étude à Bruxelles, le troisième enfin sur la « cause animale » dont les effets économiques ne sont pas négligeables.
Sur le risque d’inflation, en effet, les craintes semblent justifiées : les subventions servies à tout va dans tous les états pour compenser les pertes dues au Covid représentent un très fort accroissement de la masse monétaire en circulation, accroissement qui n’a pas été compensé par un accroissement correspondant de la production (celle-ci, au mieux, n’a pas diminué, mais en tout cas, elle n’a pas augmenté). Par conséquent, si l’on se repose sur la fameuse équation de la « théorie quantitative de la monnaie » , PQ=MV (P, ce sont les prix, Q, les quantités mises sur marché, M, la masse monétaire, et V, la vitesse de circulation de la monnaie), Q et V restant inchangés, si M augmente, alors P doit augmenter dans les mêmes proportions.
Un extrait d’un article de Bernard Autier dans Contrepoint (Vers un appauvrissement généralisé..) tente de dépasser cette relation un peu fruste, en s’appuyant sur deux économistes célèbres, Friedrich Hayeck et Richard Cantillon.
En réalité, dit-il, les prix n’augmentent pas tous en même temps. Les subsides accordés récemment sont plutôt tombés dans la poche des investisseurs, ce qui devrait entraîner une hausse des prix des actifs, mais pas forcément des prix à la consommation. Cependant, cet accroissement du prix des actifs devrait à son tour enrichir les riches plutôt que les pauvres, de sorte que, au total, il faut s’attendre à un fort accroissement des inégalités, sans qu’une inflation des prix à la consommation se soit nécessairement produite. Ce raisonnement est plausible. Seule l’expérience pourra le valider.
Pendant ce temps, l’Union européenne se penche sur ce que l’on pourrait appeler « l’écologie à long terme ». Il s’agit d’un vaste plan de bataille pour réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre en 2050, plan détaillé dans un énorme document de plus de 1000 pages. Celui-ci est commenté (et critiqué) dans un article de Contrepoint du 19 juillet, dont on trouvera un extrait sur le site de Contrat Social (Union européenne : le plan vert incompatible avec le traité de Lisbonne).
En fait, cet article ne fait que souligner les incohérences entre ce vaste plan et les traités européens. Ceux-ci étaient « productivistes » et avaient essentiellement pour but de développer l’économie. Le « pacte vert » n’a de cesse que de rendre l’économie moins efficiente et moins compétitive du fait des multiples contraintes imposées aux techniques de production. En même temps, autre paradoxe, il ne satisfait pas les « écologistes » qui trouvent « qu’il ne va pas assez loin » …Et il se prive de toute efficacité réelle en faisant complètement l’impasse sur « le nucléaire », tout en recommandant des sources d’énergie comme « le bois » et la « biomasse ». Or celles-ci, en brûlant, émettent beaucoup de gaz carbonique. Sans doute, grâce à la photosynthèse, le CO2 qu’elle émet en brûlant a été retiré de l’atmosphère il y a peu de temps, tandis que les combustibles fossiles relâchent un gaz qui a été capté dans le sous-sol il y a des millions d’années. Il n’en demeure pas moins que c’est un gaz à effet de serre... Et en outre, compte tenu des rendements agricoles ou forestiers, des calculs de coin de table montrent facilement qu’il faudrait des dizaines de planètes pour couvrir nos besoins énergétiques à partir de là..
Ici encore, on se trouve à la frontière entre la morale (qui veut que rendions à nos enfants une terre aussi vivable que celle que nous avons trouvé en naissant), la (fausse) science et la volonté de puissance du nouveau clergé laïc constitué par les ONG écologistes.
Croissance ou décroissance ?
Une sorte de résumé des questions précédentes se trouve dans l’extrait d’un article de Jade Grandin de l'Eprevier (Croissance ou décroissance ? Le grand embarras des verts) paru dans le périodique Sita press. Il pose la question centrale : faut-il viser la croissance économique ou la décroissance ? C’est un grand débat, même au sein de la mouvance écologiste...
Il ne fait pas de doutes que si nous nous privons d’automobiles, de voyages en avion, de réfrigérateurs et de viande rouge, nous diminuerons notre consommation, ce qui devrait diminuer la croissance. En même temps, cette diminution de la consommation devrait libérer des ressources pour lutter contre les dégradations anthropiques de la nature, de sorte que le PIB pourrait rester inchangé, ou même croître. Simplement, c’est la collectivité – l’Etat – qui en définitive définirait les besoins et bénéficierait des avancées, exactement comme c’était le cas à l’époque où l’on se fixait comme objectif la « dictature du prolétariat ».
A l’expérience, la dictature du prolétariat n’a pas permis d’atteindre les résultats espérés. En sera-t-il de même pour la décroissance prônée par les plus radicaux des écologistes ?
Les migrants
En tout cas, s’il existe une catégorie de gens pour lesquels la question de croissance ou de la décroissance ne se pose pas, c’est bien les migrants... Sous la plume de Pau Bauzan, de l’université Pompeo Fabra , de Barcelone, un extrait de The conversation ( Nous avons demandé à des migrants Sénégalais pourquoi ils quittent leur pays...), apporte un éclairage intéressant sur les motivations et les choix de destination d’un échantillon de 2000 sénégalais en cours de migration . Sans surprise, les principaux facteurs à l'origine de la migration sont la demande de main-d'œuvre en Europe, l'insécurité économique et les faibles revenus au Sénégal. Il n’est pas non plus surprenant que les pays de destination soient ceux où les migrants ont de la famille ou des amis, ce qui facilite la création de « ghettos » reconstituant dans telle ou telle ville européenne la société de tel ou tel village sénégalais...
Ce qui est moins connu, c’est que ces migrants ne sont pas les plus pauvres, ni les moins éduqués dans leur pays. Beaucoup ont une éducation au moins secondaire. Quand ils arrivent en Europe, ils ne trouvent que des emplois sous qualifiés, et c’est une source de frustration. Par ailleurs, ils ne demandent qu’à retourner dans leur pays, avec lequel ils gardent des liens très forts, et où ils envoient d’importantes quantités d’argent. L’un des résultats les plus surprenants est que beaucoup de migrants retourneraient plus facilement chez eux s’ils étaient sûr de pouvoir revenir dans le pays d’émigration en cas d’échec de leur réinsertion locale. Ainsi, les efforts déployés par les pays d’accueil pour empêcher une ré-immigration pourraient-ils être contre-productifs... Un autre résultat peu connu est que les migrations intra-africaines sont largement plus importantes que les migrations de l’Afrique vers l’Europe.
Cela dit, il est tout de même dommage que ces gens raisonnablement éduqués ne trouvent pas à faire profiter de leur talent leur pays d’origine ...
Les retraites
Enfin, il faut dire un mot de la saga des retraites, qui a bien occupé Contrat Social au cours des deux dernières années (et même avant !).
On a tout dit, dans cette lettre et ailleurs, sur les aspects techniques du problème des retraites : comment éviter de spolier les caisses de retraites privées ou semi privées, comment assurer l’équilibre financier à long terme du système, etc... Cependant, un extrait de Atlantico ( L’Europe et sa génération perdues....) rapporte les réflexions de Marc de Basquiat qui propose une vision d’économie de base sur la question, et apporte sans doute quelques nouveautés.
Son souci est qu’un allongement de la durée du travail pourrait être une catastrophe pour les jeunes qui ne trouveront plus d’emploi... Naturellement, il est bien conscient qu’il existe une certaine flexibilité du nombre de postes de travail offerts à un moment donné dans une économie. Mais il craint tout de même un accroissement massif du chômage des jeunes si le passage d’une durée de travail à l’autre est trop brutal. C’est pourquoi il se fait l’avocat d’un système flexible, « à la carte », chacun étant libre de partir à la retraite à l’âge qu’il veut, sachant, comme il est naturel, qu’un départ « jeune » entraînera une petite retraite, et un départ « vieux » une plus grosse.
Après tout, c’est ingénieux. Pourquoi pas, ai-je envie de dire, tout béotien que je sois... Sur cette question, il serait sûrement souhaitable que les spécialistes de la question au sein de Contrat Social remontent au créneau...
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Pour conclure, cette chronique aura été largement consacrée aux dérives d’un scientisme mal placé. Nous terminerons par l ‘évocation du mouvement « woke » (les « éveillés » ), qui se repend à une vitesse terrifiante dans les milieux aisés de beaucoup de continents. Nous nous appuierons pour cela sur un extrait de Paul Sugy ( L’idéologie woke : anatomie du wokisme ) dans leFigaro, le compte rendu de lecture d’un livre de Pierre Valentin, édité par la FondationPOL, déjà citée.
Valentin, par conséquent, d’abord, défini le « wokisme » comme l’idée que le savoir (donc, la science) est moins une affaire de connaissance que le résultat d’une lutte de pouvoir : La vérité n’existe pas, elle est aux mains des classes dominantes qui l’utilise pour leur intérêt. Il faut donc en combattre les effets délétères au nom de la justice et de la liberté… Et bien sûr, le résultat est assez dévastateur, et souvent absurde…
Valentin, ensuite, réfléchit aux moyens de surmonter cette vague qui gonfle rapidement, à partir des états-Unis, pour se répandre sur le monde. Le remède qu’il propose est de dégonfler la baudruche à l’aide de l’humour… Cela ne devrait pas coûter trop cher, et c’est peut-être efficace… Souhaitons-le !
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